Ruchoir, ruche nichoir, ruche de biodiversité, chacun les appelle comme il veut. Le concept reside dans le fait que ce sont des logements mis à disposition des abeilles, conçu pour leur donner les meilleurs chances de survivre.
Chacun y mettra son niveau d’intervension pour aider les abeilles (contre le frelon, contre le varroa, les nourrir…) ou pour prendre une petite partie de miel, mais l’idée première est de les laisser survivre seules, de laisser faire la nature.
Le ruchoir, a mon sens, doit :
Avoir un petit volume (25 a 50L) pour permettre un essaimage regulier (contre le varroa et pour multiplier les essaims),
Etre etroite et haute pour leur permettre d’avoir les reserves au-dessus,
Etre isolé pour optimiser la consommation de miel durant l’hiver et eviter les variations thermiques pour le couvain.
Avoir une petite entrée pour que les gardiennes aient moins de travail et pour limiter les intrus.
Eviter l’entrée d’eau tout en permettant l’evacuation ou adsorption des condensations interieures.
Afin de donner des habitats aux abeilles (de moins en moins frequents par les coupes des foret) et de laisser la nature reprendre ces droits sur l’evolution des abeilles (selection naturelle), nous allons placer quelques ruchoirs et observer comment elles survivent au cours du temps.
Afin de mieux suivre la vie de ces colonies sans les déranger, nous allons placer des capteurs de temperature dans ces ruchoirs pour savoir où sont les abeilles dans la ruche, verifier leur presence, savoir si la ponte a repris et avoir un idee des reserves.
Je vois deja certains crier au scandale, il va diffuser du varroa et des maladies partout. J’ai egalement des ruches a cadres mais je refuse de croire que m’a gestion des abeilles est meilleure que celle de la nature et je pense que les 2 ont du sens en fonction de son objectif. La video ci-dessous de Mathieu Angot, résume bien ma pensée.